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Stéphanie Hochet, le blog officiel

Presse,présentation, analyse des romans, articles, interviews littéraires


Elogio del Gato

Publié par Stéphanie Hochet sur 17 Avril 2015, 12:37pm

Éloge du chat devient espagnol.
Éditions Periférica.

http://www.editorialperiferica.com/

Lire les articles :

http://www.fantasticplasticmag.com/elogio-del-gato-amor-gatuno-de-la-mano-de-stephanie-hochet/

http://www.tendenciasfashionmag.com/amor-felino-elogio-del-gato-stephanie-hochet-tenmag/#more-54188

https://labuenavidaweb.wordpress.com/2015/06/23/elogio-del-gato/

http://jimyruizvega.blogspot.fr/2015/06/electrico-y-flexible.html?m=1

La traduction en français de l’article http://www.aliciag.es/2015/07/elogio-del-gato-by-stephanie-hochet.html?m=1 :

"J'adore la façon qu'ont les chats d'être à moitié dedans à moitié dehors, à la fois sauvages et domestiqués, parce que je suis moi-même sauvage et domestiquée. Ou plutôt je suis domestiquée tant que la porte est ouverte" Jeanette Winterson dans Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Cette citation, ainsi que de nombreuses autres, se trouvent dans ce livre de Stéphanie Hochet. Des références croisées, des phrases qui le définissent à la perfection : la vie du félin racontée à travers la voix de l'art, celle des autres, tels que Colette, Balzac, Poe, Burroughs, Maupassant, Eliot, Tennessee Williams, Amélie Nothomb… L'art martial du chat, ses qualités divines (protégées dans l'Egypte Antique), son élasticité, son port élégant et sévère, sa façon de nous dire - en nous mordant ou en nous griffant - que ça suffit, qu'il n'est pas un chien. Ce sont eux qui commandent, ils l'ont toujours fait depuis qu'ils ont conquis leur place dans le royaume de la maison; ils nous rappellent que les limites, en ce qui les concerne, sont un fait établi. Quand ils disent non, c'est NON. Cela, entre autres choses peut-être, génère des torrents de haine -ici les inconditionnels des chiens diront du mal de tout ce que nous avançons; nous vous aimons, vous aussi. L'auteur retrace trois siècles d'aversion et cela nous interpelle également. Poursuivis et même jugés ! Oui, au Moyen-Age il y avait des tribunaux pour animaux, et les chats en étaient régulièrement les "guest stars" en cette époque de chasse aux sorcières.

Étrange destin et renaissance presque immédiate : avec la prolifération des rats, la peste noire fit quelque 25 millions de morts en Europe (elle se transmettait par les puces). Qu'avaient en commun les chats et les sorcières ? Un comportement asocial, une sexualité débridée, le fait d'être des exclus mais aussi le pouvoir à travers la connaissance. Selon S.H., cette antipathie s'entend sous une perspective patriarcale. On attribue au chat des qualités féminines, qui suscitent la peur et le désir des mâles dominants; la misogynie que beaucoup d'entre nous, pour ne pas dire toutes, avons subie à un moment ou à un autre de notre vie: l'histoire des sociétés regorge d'exemples qui illustrent le besoin des hommes de contrôler une sexualité qui semble les dépasser. Ce n'est pas faire aveu de faiblesse que d'être courtois, et de grands hommes de lettre se sont inclinés devant cet être électrique, compagnons de fatigue et d'écriture.

"Lorsque mes doigts caressent à loisir Ta tête et ton dos élastique, Et que ma main s'enivre du plaisir De palper ton corps électrique, Je vois ma femme en esprit" "Le Chat", Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire Et malgré la chasse, le harcèlement, ce que nous savons déjà : sept vies pour que nous puissions les voir, aujourd'hui encore, affalés dans la maison. L'un des miens, le "méchant, Luisa le gris, a décidé que la serpillère, en ces heures torrides, est le coussin le plus moelleux et le plus frais. Mystérieux, flexible, avec sept chances de me survivre. Explorateur nocturne, condamné au bûcher éternel à côté des sorcières infernales et savantes, le jeu rugit en moi depuis Eros et Thanatos: toutes les pulsions humaines. Sauvage , discret, toi NON. Je tombe toujours sur mes pieds. Par définition, par nature, droit. Tu veux me toucher ? Nous parlerons plus tard, lorsque je l'aurai décidé. Maintenant oui, touche. Touche-moi."

Traduction de l'article : Frédérique Robin.

Article sur le site Estandarte:

http://www.estandarte.com/noticias/libros/novela/elogio-del-gato-de-stephanie-hochet_3169.html


'Eloge du Chat' de Stéphanie Hochet
Pour les amoureux des félins… et de la bonne littérature


Nous aimons beaucoup cette phrase sur laquelle insistent les Editions Periférica, et qui en appelle à nos plaisirs les plus heureux: cet 'Eloge du Chat' de Stéphanie Hochet est un titre de plus et, en même temps, ce n'est pas un titre moindre.
Pour le présenter, Periférica a choisi une citation éloquente: "Tout le monde le sait, le chat est un animal libre, le chat choisit son maître...".


C'est avec cette même liberté qu'écrit l'auteur, l'inclassable Stéphanie Hochet, qui évoque la relation que les hommes et les femmes de lettres ont entretenue avec les chats au fil des siècles. De l'Egypte Antique à la France d'aujourd'hui, Stéphanie Hochet entreprend cet 'Eloge du Chat' et nous apprend des faits historiques surprenants. Sans oublier, bien sûr, la littérature: dans ce livre miaulent Balzac, Poe, Maupassant, Soseki, Bulgákov, Eliot, Colette, Simenon, Tennessee Williams, Burroughs ou Amélie Nothomb, entre beaucoup d'autres.


Combien d'hommes et de femmes de lettres reconnaissent dans le chat le goût qui a toujours été le leur pour la liberté et s'identifient au petit félin ? L'assimilation de l'écrivain au chat est un classique de la littérature. Pour les artistes, la liberté n'a pas de prix. Les exemples sont légion et les plus intéressants se trouvent dans cet 'Eloge du Chat'.


Stéphanie Hochet est née à Paris en 1975. Elle est une des jeunes romancières les plus prestigieuses et écrit pour des médias tels que Le Magazine des Livres, Muze ou Libération. Elle a écrit plusieurs romans Moutarde douce (2001), Le néant de Léon (2003), L’apocalypse selon Embrun (2004), Les infernales (2005), Les éphémérides (2012) ou Sang d’encre (2013); a obtenu le Prix Lilas pour Combat de l’amour et de la faim (2009) et le Prix Thyde Monnier pour La distribution des lumières (2010). Elle a inspiré le personnage principal de "Pétronille", le dernier roman d'Amélie Nothomb.

Traduction de l'article : Frédérique Robin.

Article sur le site :

http://www.ambitocultural.es/ambitocultural/portal.do?IDM=21&NM=1&identificador=787&fechaDesde=&fechaHasta=

Et merci à Frédérique Robin pour cette traduction :


""Elogio del gato", de Stéphanie Hochet.


Voici un compte-rendu d’une des dernières parutions des Editions Periférica, un livre -qui n’est pas une fiction- sur la littérature et les chats.


Il y a des écrivains qui savent ajuster la réalité à leurs convenances littéraires. Ainsi S.H (Paris, 1975) nous propose un livre sur les chats qui s’abstient de tous les clichés mielleux qui fleurissent sur Youtube, Instagram et autres espaces virtuels qui regorgent de félins. Dans ‘Eloge du Chat’ (Periférica 2015), le protagoniste n’est pas une fin en soi, mais un prétexte judicieusement choisi pour parler littérature.


On pourrait croire qu’aujourd’hui, tout le monde a un chat, mais la majorité des gens méconnait les particularités de l’espèce. De fait, ces singularités sont accessoires. On apprécie cependant mieux les choses quand on les connaît. Dans son ‘Eloge du Chat’, S.H. aborde différents aspects du concept félin pour le soumettre à une analyse bien agréable. « Le chat a ceci de commun avec Shakespeare que tout, absolument tout, a été écrit sur lui », indique S.H dans son ouvrage. L’auteur rapporte toutes les références au chat présentes dans la littérature : depuis Soseki jusqu’à Orwell en passant par T. S. Eliot, Tennessee Williams, E.T.A. Hoffmann, Borroughs, Rilke, Poe, Carroll... Sans oublier un grand nombre d’auteurs français qui constituent probablement la famille littéraire que l’auteur admire : Balzac, Baudelaire, Rabelais, Molière, Perrault, La Fontaine, Quignard et Maupassant, entre autres.


Le chat apparaît alors comme perception littéraire des caractéristiques qu’on lui a toujours attribuées et ce dans toutes les cultures : on sait que le chat est libre, séduisant, qu’il profite de la fainéantise avec plus d’élégance que n’importe quel autre être vivant sur la surface de la Terre ; qu’il est associé aux arts de la sorcellerie et que son égoïsme inné et cruel est intimement lié à la nuit et à l’obscurité. Ces caractéristiques ont donné au chat une place particulière dans la symbolique de la langue de tous les jours, avec des expressions qui, à force d’être tant employées, passent désormais presque inaperçues (ne parlons-nous pas d’une inaptitude à se défendre, comme un chat couché le ventre à l’air, ou encore de faire passer un chat pour un lièvre, etc. ?)


Tout ce que le penchant pour les chats a inspiré dans les classiques de la littérature est classé dans ce livre en cinq grands thèmes qui correspondent aux différents types de chat depuis la perspective de leurs « propriétaires » : le libertaire, l’autocrate, la femme, le replet et le dieu. Chacune des figures de ce prisme formera, à terme, une image plus complète du félin. Il vient tout entier paré des singularités de l’Egypte Antique, de la culture pop (comment oublier Garfield ?) mais aussi de toutes ces choses que l’on sait moins : au Moyen-Age, par exemple, les chats furent jugés car à cette époque il existait des tribunaux pour animaux ; ou encore que le fameux Chat Botté était l’incarnation de Napoléon.


Stéphanie Hochet, un des écrivains français contemporains les plus importants, est aussi l’alter ego du personnage principal du dernier roman d’Amélie Nothomb, « Pétronille ».
Toute curiosité mise à part, ‘Eloge du Chat’ est un petit bijou de non-fiction dans la carrière de romancière de cette auteure, dont le parcours est déjà émaillé de prix littéraires suffisamment importants pour que nous puissions affirmer qu’en ce qui la concerne, la réalité a confirmé tous les espoirs.
Avec ce livre, S.H. répond au besoin qu’a le monde, dans ses nombreuses frivolités, de thèmes félins et cela l’a emportée sur son propre terrain, en sachant pertinemment que les amoureux des lettres ne pourraient, eux non plus, y résister.


« Est-on vraiment propriétaire d’un chat », demande l’auteur au début. Son livre apporte la réponse : non, mais il suffit de les adorer."

Traduction de l'article http://www.librujula.com/recomendaciones/ensayo/771-elogio-del-gato-stephanie-hochet par Frédérique Robin

"Il suffit de jeter un coup d'oeil à nos contacts Facebook pour constater la fascination qu'exercent les chats. Comme le démontre la romancière parisienne Stéphanie Hochet, c'est un phénomène qui ne date pas d'hier. Dans son ouvrage, elle analyse les sentiments que ces félins ont suscités au cours de l'histoire -dans la littérature notamment- et ce, à partir de qualités telles que leur soif de liberté, la dureté de leur caractère, leur incarnation des idéaux féminins et même, leur déification."

article sur le site:

http://www.elegirhoy.com/eventos/libros/120074#sthash.smDkflmD.gbpl&st_refDomain=m.facebook.com&st_refQuery=

Et merci à Frédérique Robin pour la traduction.


El Giraldillo
Dans "Eloge du Chat", la romancière Stéphanie Hochet livre ses réflexions sur l'assimilation, classique dans l'art, de l'écrivain au chat; sur la relation qui unit ces deux esprits libres et indépendants, et réalise un véritable éloge sur cet animal mystérieux.
Pour les artistes, la liberté n'a pas de prix. Les exemples sont nombreux, et les plus intéressants se trouvent dans ce livre. De l'Egypte Antique à la France d'aujourd'hui, il s'agit ici d'un éloge suggestif des chats, accompagné de citations de différents écrivains tels que Balzac, Poe, Maupassant, Eliot, Colette, Simenon, entre autres.
Stéphanie Hochet (Paris, 1975) est une des jeunes romancières françaises les plus prestigieuses. Elle écrit pour des journaux et des magazines tels que Le Magazine des Livres, Muze ou encore Libération.
Elle est aussi l'auteur de nombreux autres romans, parmi lesquels Moutarde douce, Le néant de Léon, L'apocalypse selon Embrun, Les infernales, Les éphémérides ou Sang d'encre.
Elle a reçu le Prix Lilas pour Combat de l'amour et la Faim (2009) et le Prix Thyde Monnier pour La distribution des lumières (2010).

Elogio del Gato
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