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Stéphanie Hochet, le blog officiel

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Voyage en pathologie

Publié par Stéphanie Hochet sur 13 Mars 2015, 13:06pm

Lilian Auzas (auteur de Riefensthal) signe une étude sur mes héros malades.

L'analyse est à lire sur le blog de l'écrivain italien Claudio Morandini.

En voici un extrait :

"VOYAGE EN PATHOLOGIE

LE HÉROS MALADE DANS L’ŒUVRE DE STÉPHANIE HOCHET

(première partie)

Maintenant il s’est opéré un changement

Complet en mon esprit ;

Maintenant mon courage s’en va quand je marche

À la clarté du soleil levant.

Henrik Ibsen, Peur de la lumière

En mars 2013, alors que Stéphanie Hochet publiait Sang d’encre [1], je concluais mon article pour le blog des Éditions Léo Scheer en affirmant que ce récit était « une "sismographie" de l’âme humaine. [2] » Je voulais alors signifier que la romancière entendait évaluer cette dernière à la fois solennellement et rigoureusement. Désormais, avec le recul, je me dis que j’aurais pu l’affirmer pour chacun de ses livres. Cette idée a fait son chemin, et tandis que je décidais de relire bon nombre de ses romans durant cet hiver, je visualisais très bien un scanner ; et chaque crépitement du papier lorsque je tournais les pages me rappelait le bruit d’une IRM ou d’un électroencéphalogramme. Je constatais en même temps que quelques-uns de ses protagonistes étaient atteints de maladies graves… Un cancer de la gorge pour Simon Black [3], une tumeur au cerveau pour le jeune Karl Vogel [4], une leucémie pour le narrateur de Sang d’encre (bien qu’elle ne soit jamais clairement nommée). Il y avait là, selon moi, matière à réfléchir.

La maladie peut-elle être pour Stéphanie Hochet un moyen de regarder le monde ? Et ainsi le scruter, le contempler, le commenter, le critiquer comme un médecin fasciné par l’esthétique d’une radiographie sur laquelle il ferait lumière pour révéler toutes les tâches noires. En créant des héros malades, Stéphanie Hochet n’essaierait-elle pas d’appréhender plus judicieusement la société qui l’entoure ? Dans son roman épistolaire Delphine, Madame de Staël écrit que « la présence de la mort […] éclair[e] sur ce qu’il y a de réel dans la vie. [5] » Certes, son Léonce n’est pas malade lui ; en revanche, les personnages de Stéphanie Hochet, par le biais de maladies graves, sont eux proches de la mort. S’approcher au plus près de la fin éveillerait la conscience ? La romancière semble se plaire à aller au bout des choses qu’elle décrit. Et à travers la pointe extrême de la maladie, elle peut transcender la vie et tâcher, avec ses mots, de la toucher au mieux. La mort liée à la maladie n’est jamais une fin en soi chez Stéphanie Hochet. Elle ne fait que planer à travers les pages afin de proposer une analyse du réel. On ne saurait affirmer qu’il y a contradiction dans l’énoncé « héros malade ». Bien au contraire, dans son œuvre, le postulat est plus que légitime.

Apprendre la maladie : nier ou accepter

Le premier contact que l’on a avec sa maladie c’est quand le médecin nous la diagnostique. Ainsi, on est capable de nommer ce qui nous fait du mal. Toutefois, avant cela, il y a des signaux que la maladie nous envoie : les symptômes. On peut alors décider de s’en inquiéter ou bien de les ignorer. (...) "

La suite (partie 1) sur http://ombrelarve.blogspot.it/2015/03/un-articolo-di-lilian-auzas-voyage-en.html?m=1

et (partie 2) http://ombrelarve.blogspot.it/2015/03/un-articolo-di-lilian-auzas-voyage-en_13.html

Voyage en pathologie
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